• Assassin's Creed - Tome 6 - Black Flag par Oliver Bowden

    Assassin's Creed T6 Black Flag

    "J'étais hypnotisé par l'homme cagoulé. Médusé par cet émissaire de la Faucheuse qui, faisant fi du carnage autour de lui, avait attendu son heure, patient, imperturbable, pour fondre sur sa cible."

    C’est l’âge d’or de la piraterie et du Nouveau Monde. Attiré par les promesses de fortune de ces temps troublés, Edward Kenway, fils cabochard d’un marchand de laine, rêve de prendre la mer en quête de gloire.

    Le jour où la chaumière familiale est attaquée, il juge le moment opportun pour fuir sa vie de misère. Très vite, il devient l’un des plus redoutables pirates de son temps.

    Mais la convoitise, l’ambition et la traîtrise sévissent dans son sillage et, lorsque Kenway découvre l’existence d’un terrible complot qui menace tout ce qui lui est cher, la vengeance devient son nouveau but.

    C’est ainsi qu’il va se retrouver propulsé au cœur de la lutte séculaire qui oppose les Assassins et les Templiers.

    Personnages principaux : Edward Kenway, Adewalé, Laureano Torres, Edward "Barbe Noire" Thatch, Benjamin Hornigold, James Kidd/Mary Read et Bartholomew "le Baronnet Noir" "le Sage" Roberts.

    Quand le lire ? quand vous voulez mais, pour ne pas vous gâcher l'intrigue du jeu, peut-être vaut-il mieux le lire après avoir terminé ce dernier.

    Disponibilité : Oui          Editions : Milady et Castelmore

    Date de parution française : 31 octobre 2013 (M) et 18 juin 2014 (C)

    Traduit par : Claire Jouanneau

    Mon commentaire : hissez haut, moussaillons ! L'heure est venu d'embarquer sur cette nouvelle adaptation de la célèbre saga d'Ubisoft. Le roman commence alors qu'Edward Kenway, qui vient de renoncer à sa vie de pirate, raconte ses aventures à sa fille. N'allez pas croire que la vie du futur capitaine commence là où elle débute dans le jeu, non. Ici, on démarre par le commencement, c'est à dire à l'époque où, encore adolescent, le jeune Kenway aide ses parents à la ferme avant de rencontrer celle qui deviendra son épouse, Caroline Scott. Toute cette partie, longue de 130 pages, nous permet d'en apprendre un peu plus sur le personnage central de l'histoire et sur les raisons qui le pousseront à quitter Bristol pour se lancer dans une carrière de corsaire. En plus d'être diablement intéressante car totalement inédite (dois-je vous rappeler que c'est pour ce genre de plus-value que l'on se penche sur les adaptations ?), elle nous raconte la toute première rencontre du héros avec son homonyme qui deviendra plus tard le pirate le plus célèbre de tous les temps sous le nom de Barbe Noire tout en faisant le lien avec sa destiné car c'est aussi durant cette période qu'il aura ses premières tentions avec les Templiers.

    À partir de là, on suit le déroulement du jeu avec malgré tout quelques bémols. En effet, si mettre de côté certains passages du jeu moins intéressants pour le déroulement de l'histoire (la recherche des coffres, les navires légendaires à couler, etc) s'avère être une bonne idée, on ne peut que regretter que d'autres éléments ne figurent pas dans le livre comme les chants pirates. Certaines scènes ou passages du jeu n'existent tout simplement plus comme celui où Barbe Noire terrifie Stede Bonnet ou encore la prise du manoir par Edward pour en faire sa base, ce même manoir qui contient le trésor (dont je ne vous dirai rien si d'aventure vous n'avez pas joué au jeu) qui se débloque avec les clés des Templiers, dont l'une d'elles (la toute première) est récupérée dans le livre (tout comme dans le jeu d'ailleurs) par Kenway sur le cadavre de Julien DuCasse sans qu'elle soit mentionnée par la suite. Dans ce cas précis, il aurait sans doute était mieux de ne pas mentionner ce détail, puisque totalement inutile. Sans compter qu'au chapitre 62, Edward/narrateur précise qu'il poursuit Torres alors qu'en fait il part s'en prendre à Woodes Rogers. On aurait aussi apprécié de voir certains personnages secondaires plus souvent comme Mary Read. Cela aurait été un bon moyen de les découvrir un peu plus en profondeur pour développer un peu plus l'empathie du lecteur car, dans l'état, ils n'ont guère plus d'impact que dans le jeu. Ils en ont même un peu moins, exception faite de Barbe Noire.

    Tout cela fait que le rythme reste élevé et permet de ne jamais s'ennuyer et ce, même lors de la dernière partie de livre qui, comme la première est totalement inédite. En effet, si durant le gros du livre, Edward ne parvient jamais à découvrir le fin mot de l'histoire concernant les évènements qui l'ont plus ou moins obligé à quitter Bristol, c'est bien en revenant dans cette ville que le capitaine Assassin peut enfin régler ses comptes, permettant à l'auteur de clore ces intrigues longtemps laissées en suspend pour enfin amener son personnage à quitter le monde marin pour se diriger vers Londres, où se jouera son destin quelques années plus tard, dans le roman Forsaken. Au final, malgré ses quelques défauts, Black Flag n'en reste pas moins une bonne adaptation du jeu d'Ubisoft.


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